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DISPONIBLE DANS UNE GALERIE D'ART ORIENTAL A GENEVE EN SUISSE
EXPOSITION AU MUSÉE DE PATAN, NÉPAL
Longueur : 96 cm / Largeur : 68 cm / Profondeur : 16 cm
Cette statue a fait partie de l'exposition au Musée de Patan : "La renaissance de la sculpture sur bois Newari, 2024".
Cette superbe pièce sur Magnolia Champaca a été créée par l'un des sculpteurs sur bois les plus talentueux de la vallée de Katmandou. Le « bhavacakra » (du sanskrit « bhava » pour existence et « chakra » pour roue), plus communément appelé la roue de la vie, est une représentation figurative du samsara (cercle sans fin des naissances, des morts et des renaissances). Il est presque toujours présent sur les murs extérieurs des monastères népalais et tibétains pour illustrer le samsara et l'objectif ultime du bouddhisme : se libérer du samsara et de son inévitable part de souffrance pour atteindre le Nirvana.
Show MoreSelon la légende, c'est Siddhartha Gautama, le Bouddha lui-même, qui serait à l'origine de cette représentation didactique des principes bouddhistes, qui visait à éduquer les laïcs entrant dans les monastères.
Yama, le Seigneur de la Mort (alias Mara, le Seigneur de la déception et de la dissolution), serre entre ses mâchoires et ses griffes la roue de la vie où tous les êtres sont emprisonnés dans un cercle infini de naissances, de morts et de renaissances. Yama représente l'impermanence, qui ponctue les existences et les brise.
Yama porte une couronne ornée de cinq crânes (ou poisons), qui représentent les cinq agrégats constituant l'ego : la forme corporelle, la sensation, la perception, la conception mentale et la conscience active.
Son troisième œil témoigne de sa compréhension intime du caractère éphémère de tous les êtres qui luttent dans le tourbillon du samsara. Ses quatre membres symbolisent les souffrances de la naissance, de la maladie, de la vieillesse et de la mort.
Au cœur de la roue se trouvent les trois poisons qui alimentent et maintiennent les êtres piégés dans ce cercle sans fin de souffrance : l'ignorance, l'aversion et l'attachement, symbolisés respectivement par un cochon, un serpent et un coq. Le serpent émerge de la gueule même du cochon, symbolisant que l'ignorance est la source même des deux autres poisons, qui se mordent la queue et s'attisent.
Le deuxième cercle est celui du karma : en conséquence de leurs actions, bénéfiques ou nuisibles, les êtres sont conduits vers des renaissances défavorables ou favorables. Les êtres de droite sont entraînés vers leurs chutes tandis que ceux de gauche s'élèvent grâce au fruit de leurs actions vertueuses (signe que les poisons peuvent être transcendés en énergie positive).
Le troisième cercle est une représentation de six domaines d’existence interconnectés. Les trois domaines dans la partie supérieure du troisième cercle symbolisent des états d'existence supérieurs : avec celui des dieux au centre, celui des Asuras à droite (des demi-dieux guerriers qui luttent contre ces derniers, sans jamais les vaincre), et celui des humains à gauche. Conduits par l'envie et la jalousie, les Asuras coupent désespérément l'arbre qui exauce les voeux. Ses racines prennent naissance dans le domaine des Asuras mais l'arbre fleurit, hors de portée, dans le monde céleste des dieux.
Dans la partie inférieure du cercle, sont représentés les domaines inférieurs de l'existence: celui des damnés, en miroir inversé de celui des dieux, celui des esprits errants et affamés à gauche, et celui des animaux à droite (absorbés dans leur lutte pour survivre ou subissant la servitude).
Parmi les six domaines de l'existence, les humains sont les mieux placés pour atteindre l'éveil nécessaire pour s'extirper du samsara, car ils ne sont pas complètement distraits par le plaisir (constamment recherché par les dieux et les demi-dieux), ni constamment meurtris par la souffrance (continuellement ressentie par les êtres des mondes inférieurs).
Dans chaque domaine de l'existence se trouve un Bouddha pour montrer le chemin et guider les êtres piégés dans le tourbillon du samsara.
Enfin, le dernier cercle représente les douze liens de cause à effet qui maintiennent les humains dans le tourbillon infini du samsara : l'ignorance initiale, la formation karmique, la conscience, le nom et la forme, le fondement de la connaissance, le contact, la sensation, la soif, la saisie, le devenir, la naissance, la vieillesse et la mort.
À l'extérieur de la roue se trouvent deux bouddhas qui illustrent qu'il est possible de s'extirper du samsara et montrent le chemin vers l'illumination et le nirvana. Bouddha désigne le soleil, et Lokeshwor, le Bodhisattva de la Compassion, la lune, symboles du noble chemin octuple et de la délivrance.
Collections: Sculpture sur bois
Catégorie: Art , Newari , Wood carving
Types de produits: Sculpture sur bois