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61 cm x 45 cm
Le « bhavachakra » (du sanscrit « bhava » pour existence et « chakra » pour roue) est une représentation figurative du samsara (cercle sans fin de naissance, de mort et de renaissance). Il est presque toujours présent sur les murs extérieurs des monastères népalais et tibétains pour illustrer le samsara et l'objectif ultime du bouddhisme : se libérer du samsara et de son inévitable part de souffrance et atteindre le nirvana. Selon la légende, c'est Siddhartha Gautama, le Bouddha lui-même, qui serait à l'origine de cette représentation didactique des principes bouddhistes, qui visait à éduquer les laïcs entrant dans les monastères.
Yama, le Seigneur de la mort (alias Mara, le Seigneur de la tromperie et de la dissolution), serre entre ses mâchoires et ses griffes la roue de la vie où tous les êtres sont emprisonnés dans un cercle infini de naissance, de mort et de renaissance. Yama représente l'impermanence, qui menace toutes les existences et les brise.
Son troisième œil témoigne de sa compréhension intime du caractère éphémère de tous les êtres qui luttent dans le tourbillon du samsara. Ses quatre membres symbolisent les souffrances de la naissance, de la maladie, de la vieillesse et de la mort.
Au cœur de la roue se trouvent les trois poisons qui alimentent et maintiennent les êtres piégés dans ce cercle sans fin de souffrance : l'ignorance, l'avidité et l'agressivité, symbolisés respectivement par un cochon, un coq et un serpent.
Le deuxième cercle illustre les effets karmiques de ces poisons : du fait de leurs actions, bénéfiques ou nuisibles, les êtres sont attirés vers des royaumes supérieurs ou inférieurs. Les êtres de droite sont entraînés dans des enfers mentaux, tandis que ceux de gauche s'élèvent grâce au fruit de leurs actions vertueuses vers des royaumes supérieurs ou célestes (signe que les poisons peuvent être transcendés en énergie positive).
Le troisième cercle est une représentation de six domaines d’existence, tous interconnectés. Les trois domaines situés dans la partie supérieure du troisième cercle symbolisent les royaumes supérieurs de l'existence : le royaume des dieux célestes au centre (éphémère et caractérisé par une complaisance spirituelle) ; le domaine des Asuras à droite (des demi-dieux envieux qui ne cessent de se battre contre ces derniers), et le domaine des humains à gauche.
Dans la partie inférieure du cercle se trouvent les royaumes inférieurs de l'existence symbolisés par : les damnés en bas, les esprits errants et affamés à droite, et les royaumes des animaux à gauche (préoccupés par leur survie ou asservis par les hommes).
Parmi les six royaumes de l'existence, les humains sont les mieux placés pour atteindre l'illumination et s'extirper du samsara : ils ne sont ni complètement distraits par le plaisir (constamment recherché par les dieux et les demi-dieux), ni constamment meurtris par la souffrance (constamment ressentie par les royaumes inférieurs). 'êtres).
Dans chaque domaine de l’existence se trouve un Bouddha, montrant le chemin et guidant tous les êtres piégés et souffrant dans le tourbillon du samsara.
Enfin, le dernier cercle représente les douze liens de cause à effet qui maintiennent les humains dans le samsara : ignorance initiale, formation karmique, conscience, nom et forme, base de connaissance, contact, sensation, soif, saisie, devenir, naissance, vieillesse et mort.
Hors de la roue du samsara se dressent deux bouddhas, montrant le chemin vers l'illumination et le nirvana : Bouddha est à droite et Lokeshwor, le Boddhisatva de la Compassion, à gauche.